L’effet miroir du conseil.

30 Novembre 2015

Thierry Bloch, directeur associé chez I-deal development, avait su créer une relation de confiance auprès de ce dirigeant. Alors que la société Profilhom était encore petite et que ses performances étaient modestes malgré les efforts réguliers de son fondateur Med Kourachi, Thierry a cru en cette PME. Il a cherché à comprendre les motivations de Med Kouachi et le sens de l’offre de Profilhom.
Profilhom, belle société de conseil forte de 70p, avec une expertise business intelligence, supply chain, réseaux et production.

Lorsque l’actionnaire unique décida de vendre ses actions pour se tourner vers d’autres directions, Thierry répondit présent pour l’aider dans sa démarche quand beaucoup d’autres auraient hésité. Il m’a convaincu d’investir du temps de nos équipes, de présenter au marché en notre nom cette nouvelle histoire à construire.

Nous avons bâti au fil des années une solide connaissance sur les mécanismes des processus d’acquisition et Ideal development connait bien le secteur des ESN (SSII).

Progressivement les acquéreurs se sont positionnés pour intégrer en leur sein Profilhom. Aucun ne satisfaisait aux attentes du cédant. Les valorisations ne prenaient pas en compte le caractère spécifique de l’entreprise. Le temps s’écoulait et l’impatience montait de part et d’autre.

Celad que nous connaissions depuis quelques temps nous est apparu avoir tout son sens dans cette histoire à venir et son dirigeant, un homme de caractère avec une assurance certaine, semblait pouvoir appréhender ce contexte particulier. Il réalise un véritable succès dans son secteur des sociétés de services, il mène son entreprise avec une forte croissance dans des domaines et régions variés, pour atteindre 900 personnes en 2015.

Nous les avons rassemblés pour qu’ils explorent ensemble le champ des possibles d’un rapprochement. Le courant est passé rapidement. Progressivement une confiance s’est construite entre eux. Après avoir élaboré les bases d’un accord, Thierry les a laissé bâtir les fondations de leur collaboration. Tout se passait bien lorsque, insidieusement des points de doute ou défiance s’immiscèrent dans les échanges et les négociations malgré le travail remarquable des avocats et notamment de Mtre Alexandre Suay.

Bien que sur le fond le projet était à deux doigts d’ aboutir, la conclusion de l’opération était remise en cause. Les échanges étaient presque passionnels. Tant d’efforts et de concessions de toutes les parties avaient été consentis, une étincelle pouvait annuler l’opération.

Je me souviens de cet appel à quelques jours de la signature finale, du dirigeant de Celad, Vincent Gardeau, me demandant de trouver avec lui une solution de dernière minute, pour surmonter les derniers obstacles. Un engagement entre décideurs s’appuyant sur le respect réciproque se dessinait. Après d’intenses réflexions et la prise en compte de toutes les demandes de chaque acteur, j’ai pu bâtir avec ces hommes de convictions un compromis acceptable par l’ensemble.

Messieurs Kourachi (gauche) et Gardeau (droite)

Je suis convaincu, qu’au delà de la réalisation du travail de fond réalisé par Thierry, sans notre point de vue extérieur de conseil apportant un simple effet miroir, l’opération n’aurait pu se réaliser dans d’aussi bonnes conditions.

Je souhaite à cette union un long et prospère développement.

« I deal development »
Frédéric Bonan

LE deal

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